Echappés d’un zoo, le temps d’un vol, Alex, Marty, Melman, Gloria, King Julian et quelques pingouins…  Une histoire saugrenue telle que seule la Coupe Icare l’autorise. Il aura fallu beaucoup de sérieux et d’application pour que la moquette de Saint Hilaire  puisse voir s’envoler l’équipe de Madagascar pour la 51ème édition.

La recette est connue, elle dure depuis cinquante ans. On pourrait s’être lassé, Arlequin s’être essoufflé, mais les sourires et les regards émerveillés des enfants ne disent pas cela. Même quand les enfants ont cinquante ans, et continuent à dire qu’ils étaient des pirates.

Cette année encore, quelques grands enfants ont joué à faire le spectacle. Ce n’est pas simple, ce  n’est pas gagné d’avance, mais c’est peut-être un peu pour cela que c’est une belle fête. Et la fête fut belle, reléguant les heures passées à sculpter, peindre, coudre ou décorer à de lointains souvenirs. Des sourires partout, et des regards complices des congénères bricoleurs qui savent bien que, demain déjà, nos marionnettes en cartons pâtes ne seront peut-être que des chiffons.

Alex, Marty, Melman, Gloria, King Julian et quelques pingouins, c’est l’histoire d’une envie de  passer du temps ensemble, de se lancer des défis, de rire de ne pas les atteindre, ou d’en atteindre  d’autres, et d’en rire aussi.

D’ailleurs, nous ne savons plus bien ce qu’il fallait atteindre. L’important n’est pas tant la destination mais plutôt le chemin.

Les moments passés à trouver une idée géniale et infaisable, ceux pour trouver une idée faisable  mais bien trop banale, et tous ceux entre les deux qui font d’une idée réalisable un moment génial.

(cliquer sur les photos pour un affichage en grand)

Transformer une mousse de matelas en tête d’hippopotame, faire danser une tête de girafe au-dessus de la foule, laisser s’envoler un zèbre, un lion à la crinière géante et faire danser le public tout entier sur les rythmes électro-latino de Reel 2 Real. A moins que tout cela n’ait été un prétexte à  faire danser et voler des pingouins, à passer le virus aux vrais enfants d’aujourd’hui qui joueront à  être de grandes personnes dans cinquante ans et garderont la fête aussi pétillante.

Cette année encore, nous avons fait ça pour rire, nous nous sommes dit que nous recommencerions, entre nous peut-être, mais surtout avec vous. Et ça, c’est très sérieux.

Pingouin de demain, nous t’attendons, avec toi la fête sera encore plus belle !

Les Chamois Volants remercient du fond du cœur :

– les petites mains invisibles qui ont contribué à la réalisation des déguisements (merci Claude pour la peinture), qui ont aidé à la mise en place et qui ont mis l’ambiance sur la moquette

‍- l’ensemble des bénévoles de la coupe Icare, sans qui la fête ne serait pas aussi chaleureuse, pour leur dévouement, leur gentillesse, leur efficacité

– les photographes et vidéastes qui nous offrent de revivre ces moments

– ainsi que les partenaires et sponsors de l’événement avec qui la fête se prolonge dans la lecture et les futurs moments conviviaux.

Retrouvez les travaux des différents photographes :

Claire Quévy

Thibaut Galais – https://thibphotography.wordpress.com/

Bruno Lavit https://www.brunolavitphotography.com/

Alain Doucé https://www.alain-douce.com/

un biplace devant le décollage